Country: Haiti
Closing date: 18 Oct 2015
1. Introduction
1.1. Contexte
Le 12 janvier 2010, un tremblement de terre de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter a secoué Haïti pendant 35 secondes. L’hypocentre du séisme était proche de la surface de la terre (à 10 km de profondeur) et son épicentre proche de Leogâne, ville située à environ 17 km au sud-ouest de Port-au-Prince. Les effets ont été ressentis dans les départements de l’Ouest, du Sud-est et des Nippes.
La zone métropolitaine de Port-au-Prince, incluant les communes de Port-au-Prince, Carrefour, Pétion-Ville, Delmas, Tabarre, Cité Soleil et Kenscoff, a subi des dégâts considérables. Les effets d’un tel séisme, associés aux multiples difficultés du contexte haïtien, expliquent l’impact désastreux de cette catastrophe sur les communautés urbaines et rurales et sur les infrastructures du pays. Ces difficultés se déclinent sur tous les plans : une fragilité politique endémique, une pauvreté extrême et structurelle, une forte croissance démographique et une concentration urbaine qui s’est encore intensifiée à la suite du séisme.
Le bilan officiel du Gouvernement haïtien, complété par les chiffres des organisations spécialisées des Nations Unies, donne les chiffres suivants:
- 222.570 morts et 300.572 blessés
- 188.383 maisons détruites ou gravement touchées
- 4.992 écoles touchées, dont 3.978 infrastructures scolaires détruites ; l’ensemble de ces écoles, qui représentent 23% des écoles en Haïti, a dû arrêter ses activités au lendemain du séisme.
- 8 hôpitaux ont été complètement démolis et 22 gravement touchés, et ceci sur un total de 49 hôpitaux existants dans les 3 départements touchés.
- 60% des bâtiments Gouvernementaux, qui sont fortement concentrés dans la capitale, démolis et hors d’usage. 13 ministères sur 16 détruits
- Les pertes liées au séisme équivalent à 120% du PIB, affirme le Fonds Monétaire International (FMI) dans son avis annuel sur ce pays.
- La valeur totale des dommages et des pertes causés par le tremblement de terre a été estimée à 7,9 milliards de dollars.
- La majorité des dommages et des pertes ont impacté le secteur privé (5,5 milliards de dollars, soit 70% du total), les dommages causés au secteur public s’élevant à 2,4 milliards de dollars.
S’ajoute à ses chiffres, les pertes humaines et les dégâts physiques aggravés par une déstabilisation sociale et une dégradation encore plus prononcée du cadre politico-institutionnel, de l’économie locale et des systèmes locaux de services de base.
1.2. Historique de l’intervention de la Croix-Rouge française en Haiti sur la thématique approche quartier intégrée (Integrated Neighbourhood Approach)
La CRf a ainsi développé son intervention dans le quartier de Delmas 9 au lendemain du séisme, d’abord dans le cadre de la réponse d’urgence puis au sein d’un programme d’approche quartier pour la relocalisation des personnes déplacées et affectées par le séisme, par la construction d’abris transitoires et la réhabilitation de petites infrastructures d’eau et assainissement.
Depuis septembre 2011, elle a décidé de lancer un projet pilote d’approche quartier intégrée développée au sein du Mouvement de la Croix Rouge et du Croissant Rouge (CR/CR), dans ce même quartier de Delmas 9. Cette approche a pour objectif d'améliorer le cadre et les conditions de vie dans les quartiers endommagés par le séisme permettant un retour en sécurité des populations déplacées ou affectées par le séisme.
La phase initiale a ainsi inclus les éléments suivants: amélioration de l’habitat individuel par la démolition et la réparation de bâtiments endommagés, le lancement d’une étude par un bureau d’ingénierie pour le développement d’un schéma d’aménagement urbain, l’introduction d’activités liées à la gestion des risques de catastrophe (GRD), le soutien à la relance économique auprès des ménages les plus vulnérables du quartier et la participation active de la communauté dans le processus de décision et de validation des activités mises en œuvre.
Le rôle de la communauté est un élément important de cette approche, aussi bien en termes de participation active au programme à mettre en œuvre que dans sa conception initiale. En effet, un aspect clé de cette approche est la création d’un groupe communautaire représentatif de la zone d’intervention, permettant son implication dans les différentes étapes du projet, assurant ainsi sa durabilité ; et la mise en place d’un comité de pilotage technique du projet comprenant les autorités locales et techniques et le groupe communautaire.
Toujours dans le cadre de cette phase initiale pilote, un certain nombre d’évaluations et d’enquêtes ont été menées, permettant d’identifier les étapes et activités à développer pour une seconde phase d’intervention. Sur la base des résultats de ces différentes études, l’intervention a été orientée vers les grands axes suivants :
- La finalisation et la validation du schéma d’aménagement urbain et la mise en œuvre de l’aménagement de la ravine, des voiries et réseaux divers.
- La pleine participation des autorités locales et techniques et de la communauté dans toutes les étapes de l’intervention via le comité de pilotage technique ainsi que l’intégration de ce présent projet dans un comité de pilotage national concernant les projets financés par l’Union Européenne.
- L’augmentation du parc de logements par la construction, l’extension et le renforcement de l’habitat individuel mais aussi par l’amélioration des connaissances en termes de bonnes pratiques de construction parasismiques et paracycloniques.
- La relocalisation des ménages vivant dans des logements précaires ou sur des zones considérées comme à fort risque en cas de désastre naturel.
- La mise en place des différents outils de GRD pour favoriser les comportements adaptés des populations à risque dans la zone ciblée et accroître les capacités de prévention et d’accueil au niveau communautaire.
- La revitalisation du tissu économique du quartier par l’accès à des services de base supplémentaires et l’augmentation des revenus des ménages vulnérables.
- La sensibilisation et la mise en place de mesures préventives dans les domaines de la santé et de la protection au niveau communautaire.
1.3. Présentation du projet
Objectif général
Contribuer à une réinstallation durable des populations affectées par le séisme du 12 janvier 2010.
Objectif spécifique
Participer à la redynamisation du quartier de Delmas 9 étendu par l’amélioration des conditions d’habitat, le développement d’un cadre de vie plus sécurisé et le renforcement de l’activité économique.
Résultats attendus
Résultat 1: Dans le cadre d’un schéma d’aménagement urbain validé, les populations ciblées bénéficient d'infrastructures collectives/communautaires améliorées ainsi que des moyens et des connaissances nécessaires pour les entretenir.
Résultat 2: Les capacités d'hébergement et les connaissances pour améliorer le cadre de vie individuel ont augmenté permettant de proposer des solutions de relogement aux familles les plus vulnérables et une amélioration des conditions de vie individuelles dans la zone.
Résultat 3: Le tissu entrepreneurial du quartier ciblé est revitalisé et l'accès aux activités génératrices de revenu est facilité auprès des populations les plus vulnérables de la zone
Résultat 4: La communauté ciblée a amélioré ses capacités en matière de prévention des maladies, minimisé les risques d'impact d'épidémies et des situations de violence, et intégré les bons comportements en terme de santé
Activités principales
- Aménagement urbain et aux infrastructures communautaires (validation du schéma d'aménagement urbain du quartier, construction/réhabilitation des voiries, réseaux divers (VRD) et aménagement d'espaces publics, mise en place d’un système de collecte et de valorisation des déchets et renforcement des capacités du groupe communautaire pour la mise en œuvre de microprojets)
- Construction/renforcement de l’habitat individuel (formation, mise en place d’un centre de ressources communautaires, construction/rehaussement de bâtiments d’habitation et appui à l’amélioration de la couverture en latrines)
- Activités liées à la prévention des risques de catastrophes naturelles (cartographie des zones de vulnérabilité, renforcement/équipement d'infrastructures comme abris d'évacuation et renforcement, formation et équipement des acteurs institutionnels locaux)
- Relance économique dans le quartier (appui aux petites et moyennes entreprises proposant de nouveaux services, appui au développement des activités économiques des jeunes et ménages vulnérables et/ou marginalisées)
- Santé/protection (renforcement du réseau de volontaires CRH sur la santé à base communautaire, renforcement de structures de santé sur le VIH/SIDA et renforcement de capacités des points focaux protection dans le quartier) Bénéficiaires 1 055 ménages habitant dans les quartiers de Delmas 7 à 13 Partenaires financiers FICR, UE Dates de mise en œuvre Novembre 2012 – Juillet 2015 Budget Budget total : 4 720 857,04 EUR
2. Objectif général de la mission d’évaluation
2.1. Justification de l’évaluation
L’évaluation du « Programme d’appui à la reconstruction et à l’aménagement de quartiers pour faciliter le retour des populations sinistrées » est scindée en deux phases. Une première mission d’évaluation, appelé phase 1, a été réalisée en mai 2015 avec pour objectif d’évaluer la pertinence du programme, son impact, efficacité et l’efficience sur les aspects suivants :
- volet habitat ;
- volet aménagement du territoire et urbanisme ;
- volet Eau Hygiène, Assainissement ;
- volet approche communautaire (participation communautaire dans le cadre des activités habitat et aménagement urbain) ;
- volet partenariat (opérationnel et institutionnel).
Cette évaluation s’est concentrée principalement sur les résultats R1, R2 et R4 pour le volet Eau, Hygiène et Assainissement du programme avec les composantes transversales mentionnées ci-dessus.
L’évaluation concernée par cette appel d’offre, appelée phase 2, vise donc à compléter l’évaluation précédente sur les volets suivants :
- Gestion des risques et catastrophes
- Santé à base communautaire
- Protection
- Relance économique
Ces différents volets sont à prendre en considération selon les 2 axes de travail principaux du projet, à savoir :
- Approche communautaire (participation communautaire dans le cadre des activités habitat et aménagement urbain) ;
- Partenariat (opérationnel et institutionnel).
Cette évaluation doit permettre de mesurer les changements positifs et négatifs des populations bénéficiaires du programme sur leur qualité de vie et le renforcement des compétences et connaissances, attitudes, pratiques.
L’objectif est également d’émettre des recommandations pour les volets mentionnés ci-dessus dans l’éventualité d’une réplication d’un projet similaire.
2.2. Périmètre de l’évaluation
L’évaluation devra couvrir la période d’implémentation du programme INA allant de novembre 2012 à Juillet 2015 et correspondante à la deuxième phase de financement (cofinancement UE et FICR).
La zone d’intervention s’étend de Delmas 7 à Delmas 13 et comprend une population cible d’environ 1055 ménages, pour un total estimé de 5064 personnes. La CRf a délimité son action sur différents critères incluant les limites géographiques (ravine, route principale…) mais également sur la base de la notion d’appartenance communautaire au sein des populations du quartier.
Il est envisagé que le consultant se réunira avec les interlocuteurs suivants :
- Les acteurs de la CRf en Haïti concernés par le projet INA
- Les acteurs de la CRh concernés également
- les groupes communautaires de la zone concernée par le projet INA
- les résidents du quartier ;
- les partenaires opérationnels impliqués dans le projet (structures de santé, centres de formation intervenus, associations impliquées ou intervenues, notamment Entrepreneurs du Monde et la DPC, etc.)
- les partenaires institutionnels concernés, notamment la mairie de Delmas
3. Objectif(s) spécifique(s) de l’évaluation
Considérant l’ampleur du programme, des priorités thématiques ont été identifiées ci-dessus pour la première phase de l’évaluation du programme.
L’évaluateur travaillera plus spécifiquement sur les objectifs suivants :
3.1.Une analyse de la pertinence de la stratégie utilisée, des objectifs de l’opération, du choix des bénéficiaires au regard des priorités et orientations stratégiques des populations concernées et des autorités publiques.
3.2.Une analyse de l’**efficacité** des activités en termes qualitatifs et quantitatifs. On prendra notamment en compte le degré de couverture des activités par rapport aux besoins identifiés initialement et aux besoins avérés en cours et en fin d’activités. L’évaluateur analysera les contraintes et facteurs qui ont influencés et impactés l’atteinte ou non des objectifs du programme.
3.3.Une analyse de l’**efficience** (rapport coût / efficacité) dans la mise en œuvre des activités dans les domaines suivants : - La planification et la réalisation des activités (notamment le nombre de bénéficiaires)
- La stratégie mise en œuvre
- Les composantes majeures de l’opération telles que le personnel, la logistique, la tenue des comptes, la sélection des bénéficiaires, la pertinence de l’aide dans le contexte des pratiques locales
- La gestion et le stockage des biens et des installations
3.4.Un examen de la viabilité / pérennité des activités à travers l’appropriation des activités du programme par les populations des quartiers et bénéficiaires du programme.
3.5.Une analyse de la redevabilité vis-à-vis des bénéficiaires du programme, en mesurant leur implication et participation dans la définition des besoins, le développement des activités, et leur mise en œuvre. L’évaluateur considérera également la communication effectuée par la Croix Rouge auprès des bénéficiaires sur l’avancement et/ou la modification stratégique du programme et de ses activités. 3.6. Une analyse de l’impact du programme sur les bénéficiaires, notamment leur niveau, qualité de vie et leur environnement. L’analyse de l’impact concerne également les changements positifs, ou négatifs de l’intervention de manière directe ou indirecte.
3.7.Un examen de la cohérenceet de la coordination voire complémentarité par rapport aux autres donateurs et acteurs internationaux ainsi qu’avec les autorités locales intervenant sur la(es) thématique(s) du programme. Une analyse sur les relations avec les partenaires opérationnels du projet et leur performance par rapport aux approches préconisées.
3.8.Une analyse du volet «approche, mobilisation communautaire » et sa transversalité dans le cadre d’un programme avec une approche intégrée. 3.9. Une appréciation du niveau de renforcement des capacités des partenaires locaux de la Croix-Rouge française dans la zone d’opération.
3.10. Une appréciation du niveau de visibilité de la Croix-Rouge française et de l’Union Européenne, dans la zone d’opération parmi les bénéficiaires, les partenaires, les autres intervenants et les autorités.
3.11. L’évaluation des aspects transversaux à l’action, principalement genre et handicap. Ces sujets devront être traités de manière transversale et subsidiaire du fait que ces thématiques font parties intégrantes du programme INA.
D’autre part, l’évaluation s’attachera à la formulation des leçons apprises dans le cadre de la mise en œuvre du projet ainsi qu’à l’élaboration de recommandations visant l’amélioration des activités présentes et futures.
4. Méthodologie
L’évaluateur effectuera sa mission en trois temps :
- Un recueil d’information facilité par le travail préparatoire de compilation et de synthèse des informations disponibles
- Un déplacement sur le terrain sur le lieu de mise en œuvre du/(des) projet(s) ciblé(s)
- La finalisation du rapport d’évaluation et de ses annexes, en collaboration avec ses différents interlocuteurs
L’évaluateur devra également développer son analyse en s’appuyant sur l’étude de facteurs-clés et indicateurs, les éléments suivants (non exhaustifs) étant donné à titre indicatifs :
- L’adéquation des ressources humaines ;
(Nombre, statuts, qualifications et motivations)
- L’adéquation des outils et procédures de gestion, notamment en rapport avec la réglementation nationale ;
- Le cadre juridique et réglementaire ;
- La démarche qualité, le contrôle qualité, le suivi-évaluation ;
Le recueil des données générales de base et des données relatives aux indicateurs devra se faire notamment à travers les axes de réflexion relatifs à l’objectif principal.
L’évaluateur est libre d’utiliser toute autre méthodologie lui paraissant pertinente, en discutant au préalable avec le responsable géographique du siège ou le référent évaluation.
5. Chronogramme
- temps de travail avant la période de terrain : 5 jours
- temps de déplacement : 2 jours
- temps de travail terrain : 12 jours
- temps pour la rédaction et la validation du rapport : 10 jours
- temps de restitution terrain et siège : 1 jours
Temps total de la mission : 30 jours
NB : le planning est indicatif, il peut être revu en fonction des circonstances.
6. Composition de l’équipe
6.1. Profil de(s) l’évaluateur(s) recherché
La Croix-Rouge française attache une grande importance à l’évaluation de ses activités humanitaires envers les bénéficiaires non seulement à cause des montants financiers importants mis en œuvre mais aussi du fait de sa préoccupation continue d’améliorer l’efficacité de ses opérations internationales et l’utilisation judicieuse des fonds qui leur sont destinés. L’évaluateur doit faire preuve de bon sens et d’indépendance de jugement tout au long de la mission, que ce soit sur le terrain ou lors de l’élaboration du rapport. Il doit pourvoir une réponse directe et précise à tous les points contenus dans les termes de référence tout en évitant l’usage d’un langage théorique ou académique.
Pour mener à bien cette évaluation, la CRF recherche 1 consultant expérimenté sur l’évaluation de l’impact d’un programme post-urgence/réhabilitation avec une approche intégrée et des compétences spécifiques en matière d’approche communautaire et sur les thématiques listées précédemment, ayant une expérience en Haïti et une connaissance du contexte post-séisme.
L’évaluateur travaillera en collaboration avec les personnes suivantes :
- La Responsable de Monitoring, Evaluation & Reporting. Cette personne sera le point focal de l’évaluateur sur le terrain :
- Le Chef de Délégation;
- Les équipes opérationnelles de la CRf qui pourront être mobilisées sur demande ;
- Les services supports de la mission CRF en Haïti pourront également être sollicités si nécessaire ;
- Le responsable géographique du siège, représentant le référent direct et privilégié du consultant ;
- Les différents référents thématiques concernés.
Une attention particulière sera portée à l’indépendance de l’évaluateur vis-à-vis des organisations impliquées dans l’élaboration, l’exécution ou le conseil en lien avec le projet faisant l’objet de l’évaluation.
7. Livrables
7.1 L’évaluation donnera lieu à l’élaboration d’un rapport écrit en français incluant un résumé de l’évaluation ainsi qu’un narratif détaillé et les annexes correspondantes.
7.2 Une restitution spécifique, à l’issue de cette évaluation, présentant les principaux résultats de et les recommandations essentielles est à organiser à Port-au-Prince auprès des équipes de la CRF et des principaux partenaires. Une restitution similaire est également vivement souhaitée au siège, à Paris.
7.3 Le format du rapport sera à proposer en amont et à faire valider par le référent CRf de l’évaluation. À titre indicatif, le rapport pourra suivre le plan suivant :
7.3.1 Page de couverture
- Titre du rapport d’évaluation (partenaire, pays, secteur)
- Période de l’évaluation
- Nom de l’évaluateur
- Indication que le rapport a été produit à la demande de la Croix-Rouge française et que l’exposé du rapport reflète strictement les opinions de l’évaluateur
7.3.2 Table des matières
7.3.3 Liste d’abréviations/acronymes
7.3.4 Résumé
- Titre du projet
- Nom du (des) partenaire(s)
- Objectif des opérations/activités humanitaires faisant l’objet de l’évaluation
- Numéros du (des) contrat(s) de financement
- Pays de l’opération
- Durée de l’opération
- But et durée de l’évaluation
- Bref descriptif des activités faisant l’objet de l’évaluation, et de son contexte (besoins existants, situation socio-économique et politique, etc…)
- Méthodologie de l’évaluation: documents analysés, visites effectuées, personnes interrogées, chronogramme, etc…
- Principales conclusions, recommandations et leçons apprises par ordre de priorité et qui se passent d’explications (maximum 4 pages)
7.3.5 Rapport : il doit débuter par une description des méthodes utilisée et doit être structuré conformément aux objectifs spécifiques de l’évaluation
7.3.6 Annexes
- Liste des gens interrogés et des sites visités
- Termes de référence de l’évaluation
- Carte de la zone du projet et/ou des activités
- Formulaire(s) d’enquête des bénéficiaires, des acteurs institutionnels et partenaires opérationnels.
How to apply:
Procédure de sélection des évaluateurs
Les candidats intéressés sont priés de soumettre leur dossier de candidature par mail avant le 18 octobre 2015 à 23h59 (heure de Port-au-Prince) à Monsieur Florent MARTIN, Chef de délégation par intérim à l’adresse suivante : recrutement.haiti.frc@gmail.com.
Ce dossier comprendra notamment :
- Un CV
- Une lettre de motivation
- Une note méthodologique de conduite de l’évaluation en fonction des Termes de Référence. Cette note devra présenter la proposition de démarche globale de l’évaluation.
- Un devis de la prestation couvrant l’intégralité des frais relatifs à cette évaluation. La durée minimale de validité de l’offre devra être de 30 jours.
Pour information, il y aura une présélection sur évaluation des offres, puis l’organisation d’entretiens. La sélection définitive du prestataire sera effectuée le 28 octobre 2015 au plus tard.